Comment arrêter d’être trop gentille en 3 étapes

Je réponds à la question qu’une lectrice m’a envoyée : « Comment arrêter d’être trop gentille ? »
C’est une question qui revient souvent. La lectrice qui me l’a posée est loin d’être la seule à se sentir trop gentille.
Elle est au cœur des relations toxiques, dont on sort souvent avec le sentiment de s’être laissé marcher dessus. D’avoir été trop naïve. D’avoir trop donné.
Dans cet article, j’explore ce que veut dire « être trop gentille » et je donne 3 clés pour avancer dans sa démarche personnelle.

I. Être trop gentille, ça veut dire quoi?

J’ai bien réfléchi à cette question, car, à mon avis, la gentillesse est une très grande qualité,
une qualité qui est souvent sous-appréciée.
La gentillesse authentique fait autant de bien à celui qui la donne qu’à celui qui la reçoit.

Le 20e siècle n’a sans doute pas été exemplaire en termes de gentillesse
et j’espère que nous saurons nous montrer plus gentils au 21e siècle.

Je ne crois pas que le problème est d’être trop gentille, mais qu’il est lié à ce que cela nous coûte.
La question pourrait être reformulée ainsi :

« Comment ne pas faire ce que les autres voudraient qu’on fasse au détriment de nous-mêmes ?
Comment ne pas être trop gentille en faisant du bien aux autres en même temps qu’on se fait du mal à soi ? »

C’est une question essentielle de la connaissance de nous-mêmes.
J’offre ici trois clés pour avancer.

II. 3 étapes pour ne plus être trop gentille

a) Apprendre à se connaître

La base de tout le travail est d’apprendre à se connaître.
Pourquoi ne pas faire un bilan des actions faites à contrecœur, dresser la liste des situations dans lesquelles on a l’impression d’être « trop » gentille ?

Puis, lister ce qu’on aimerait vraiment faire ou comment on aimerait faire.

Définir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas est le point de départ.

b) Veiller à satisfaire ses propres besoins

Savoir qui nous sommes et ce que nous voulons réellement nous permet de nous attacher à satisfaire nos propres besoins en se détachant de la peur de déplaire qui nous limite.
Mais c’est une décision consciente que de choisir de les satisfaire pour nous-mêmes, en ne mettant pas les autres avant nous. Et surtout en n’attendant pas, ou plus, que ce soit les autres qui les satisfassent.

Se replacer au centre de sa propre vie est une étape cruciale.

Cela implique d’apprendre à dire « Non » : à refuser de répondre aux souhaits, aux demandes, voire aux injonctions des autres, quand cela ne nous convient pas, sans pour autant prendre leur réaction à titre personnel.

Les réactions des autres à un « Non » leur appartiennent et ne sont pas synonymes de ne plus être aimées.

c) Poser des limites

Ce faisant, nous rencontrerons toujours des personnes qui essaieront d’outrepasser notre « Non »
et de nous influencer ou nous forcer à faire ce qu’eux souhaitent que nous fassions.

C’est alors le moment de bien poser ses limites et surtout de les faire respecter.

III. Le cœur du développement personnel

Pour moi, ces trois étapes sont au cœur même du développement personnel.

Être trop gentille et se faire du mal, à terme, ne profite à personne.

Quand on a longtemps été « trop gentille »,
c’est toute une démarche de vie qu’il faut revoir,
en comprenant que faire ce qui est bon pour soi ne se fait pas aux dépens des autres,
il n’y a que des gagnants.

C’est une démarche qui peut se faire seule ou accompagnée, et qui touche aux fondations de notre identité. Il n’y a pas de recette miracle, c’est un réel travail sur son mindset.

Un travail vers le cœur de notre identité, un travail passionnant avec des enjeux qui en valent l’effort.

Et toi, as-tu le sentiment parfois –ou toujours- d’être trop gentille ?
Comment as-tu résolu ce problème, as-tu des conseils à partager ?

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