J’ai souvent observé l’angoisse de recommencer à zéro. Lorsque l’on est dans une relation toxique, cette idée est souvent considérée comme une idée folle, liée à celle de « tout balancer », et à laquelle on ne croit pas vraiment. Bien souvent, recommencer sa vie à zéro est associé à une peur sournoise, qui donne des crampes au ventre. L’impression que le sol va se dérober sous nos pieds et nous engloutir. « Tout recommencer à zéro » est rarement évoqué comme qu’une opportunité à saisir. Alors, faut-il vraiment tout abandonner pour repartir à zéro après une rupture ?
La difficulté de recommencer à zéro
Je me suis souvent interrogée sur cette problématique qui fait balancer le cœur des victimes entre deux options diamétralement opposées :
- Rejeter TOUT. Faire table rase, dans un gigantesque moment d’humeur, dans un sursaut de vie grandiose, quels que soient les dommages collatéraux
- Ne rien faire. Demeurer paralysée par la peur, peur que ce qui pourrait advenir serait forcément pire que ce qu’on laisse derrière soi.
Pour avoir personnellement entrepris à plusieurs reprises la démarche de « tout » recommencer à zéro, j’ai appris à être relativement neutre par rapport à cette idée.
J’ai créé au fil du temps différentes entreprises. Certaines ont réussi, d’autres non. J’ai changé de métier, changé de domaine d’activité, je suis repartie à zéro.
J’ai quitté une relation violente – et ce faisant, tout un idéal familial que j’avais passé des années à construire.
Recommencer à zéro n’a pas toujours été facile, mais la démarche s’est – pour moi – déchargée de ses émotions négatives. Il se trouve que recommencer à zéro est parfois un bien, parfois neutre, et rarement un mal.
Recommencer sa vie à zéro : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Mais cette expression, « recommencer à zéro », qu’est-ce qu’elle signifie pour nous, exactement ?
Se situer par rapport à « zéro »
La vraie question serait de pouvoir se positionner par rapport à ce zéro.
J’ai remarqué que, lorsque nous parlons de « recommencer à zéro », nous avons souvent tendance à assumer d’office que nous nous situons AU-DESSUS de zéro. C’est-à-dire que notre situation actuelle vaut mieux que rien, qu’en abandonnant ce que nous avons déjà pour faire table rase et prendre un nouveau départ, nous perdrons forcément beaucoup.
Ce qui est vrai dans une certaine mesure : il n’y a, en effet, jamais de changement ni d’évolution sans renoncement. Avancer dans la vie est toujours synonyme de laisser quelque chose de son ancienne existence derrière soi.
Mais quand on parle de recommencer à zéro, ce renoncement semble hors de proportion. Comme si nous pensions que nous allons soit tout perdre soit perdre plus que ce que nous allons gagner.
Être « en-dessous de zéro »
À force de réflexions, j’en suis arrivée à la conclusion que dans la majorité des cas, quand on commence à se poser la question de tout recommencer, c’est qu’on a, en fait, déjà tout perdu. Que parfois même, nous sommes déjà du côté négatif du zéro.
Recommencer à zéro serait en fait une amélioration de notre situation.
Pour ou contre repartir à zéro après une rupture
Puisque repartir à zéro après une rupture amoureuse nous semble si difficile, peut-être nous faut-il peser le pour et le contre de notre relation actuelle.
Les côtés positifs dans une relation amoureuse
Dans le cas de ma vie personnelle, quitter mon mari, c’était me retrouver esseulée, sans travail, responsable de mes enfants. Et c’était aussi renoncer à :
- Une situation professionnelle développée en partenariat avec l’homme que je quittais
- Une aisance matérielle établie ensemble
- Un logement confortable
- Un statut social,
- L’idée de famille telle que je l’avais lors de ma rencontre amoureuse
- Tous les rêves que j’avais encore au sujet d’un futur familial commun
Les côtés négatifs dans une relation toxique
Mais la vérité – le revers de la médaille –, c’était aussi que :
- Comme je dépendais de mon conjoint dans ma vie professionnelle, j’y subissais le même harcèlement que dans ma vie privée
- Les murs des belles maisons ne protègent pas mieux des violences que les autres
- Mon statut réel était celui de victime
- La famille dont j’avais rêvé avant de me marier ne comprenait pas la carte «mari violent »
- Le seul projet qui avait encore du sens était de ne pas faire de mes filles des orphelines
Alors, que perdais-je réellement en recommençant tout à zéro ? Ça faisait déjà longtemps que ma vie s’écoulait dans des eaux négatives.
Renoncer à tous nos efforts
En vérité, j’ai compris que la difficulté de recommencer à zéro vient davantage de l’impossibilité à renoncer à tout ce que nous avons investi dans notre relation :
- Tous les efforts faits pour se remettre en cause et chercher à s’améliorer pour satisfaire son compagnon
- Tous ces pardons accordés dans l’espoir de sauver son couple ou sa famille
- Tous ces amis délaissés au fil des ans
- Tous ces affronts et ces coups encaissés
- Tous ces gestes et ces efforts qui perdent tout à coup tout leur sens et que l’ont aura fait « pour rien »
C’est une vérité dure à accepter, pour chacun et chacune d’entre nous : celle que nos efforts n’ont pas produit les résultats escomptés – et parfois bien pire encore.
Nous voulions une union ou une famille heureuse. Nous voilà reniées en tant qu’individu, dans un couple ou une famille dysfonctionnelle et dangereuse. (Je rappelle que les conséquences de la violence psychologique sont aussi graves que celles de la violence physique.)
Tout recommencer en rompant : une idée biaisée
Si l’on prend du recul sur notre situation, nous pouvons découvrir que l’idée même de « tout recommencer à zéro » est en réalité biaisée.
Recommencer à zéro
Quoi que l’on fasse, nous n’aurons jamais la possibilité de revenir en arrière. La seule option que nous ayons c’est de continuer – en changeant de direction, si possible, et pour notre propre bien.
Pour reprendre une analogie maritime que j’utilise souvent : s’il change de destination finale, le capitaine de navire n’a pas besoin de retourner au port, il lui suffit de changer de cap. Quel intérêt de continuer droit dans la tempête si, en changeant de direction, on peut se rapprocher d’une destination qui n’était peut-être pas celle d’origine, mais qui est paisible et ensoleillée ?
La machine à remonter le temps n’existe pas. Et même si c’était le cas, en repartant de zéro, nous nous retrouverions dans un état où nous ne savons pas tout ce que nous savons maintenant. Nous agirions donc de la même manière. « Recommencer à zéro » signifierai perdre toutes les ressources que la vie nous a donné.
« Tout » recommencer
Comment pourrait-on effacer tout ce que l’on a vécu ? Ce n’est pas possible. Il est inutile de jeter le bébé avec l’eau du bain.
Si l’on a tenu bon tous ces mois, ou toutes ces années, on a forcément appris quelque chose. Nous avons vécu. Au fil du temps, nous avons pris de bonnes décisions et fait des erreurs. Nous avons grandi et évolué.
Même quand nous nous trouvons écrasées sous le poids d’une relation abusive, nous sommes une personne plus compétente et plus mûre que celle que nous étions autrefois.
Nos épreuves nous transforment et il est toujours possible de changer de cap sans perdre le bénéfice de nos expériences. Nous ne sommes pas devenues infaillibles, simplement plus expérimentées.
Nous ne changeons jamais « tout » : nous choisissons simplement de changer nos circonstances.
Choisir sa vie
Les femmes qui se sont libérées de relations abusives ou violentes confient toujours que c’était la meilleure décision qu’elles ont prise.
Elles témoignent que cette décision n’est jamais facile à prendre et que la période de séparation est éprouvante. Malgré tout, elles savent se féliciter d’avoir transformé leur départ en opportunité pour se reconstruire. Une véritable chance qu’elles ont saisie et qui leur permet de développer la version 2.0 d’elles-mêmes. Bien mieux qu’avant.
Elles ont choisi LEUR VIE, une vie dans laquelle le quotidien est en accord avec leurs rêves.
Oui, elles ont troqué des maisons confortables pour des deux pièces avec une chambre pour les enfants et le canapé-lit pour elles. Elles ont quitté des jobs qui les faisaient voyager pour d’autres, moins ambitieux, qui leur permettaient de gérer leur divorce et de s’occuper de leurs enfants. Elles ont subi l’incompréhension de leurs proches, elles ont porté des pulls élimés quand, même les soldes, c’était trop cher. Elles ont maigri, grossi, perdu leurs cheveux. Elles se sont battues. Et malgré tout cela, même quand elles sont encore dans les affres juridiques de la séparation, elles ne regrettent rien.
Car elles ont retrouvé l’essentiel : leur dignité, la sécurité, la chance de s’endormir sans avoir peur et de se reposer, la capacité de rêver, la possibilité d’espérer, l’audace d’entreprendre.
Une expression à oublier pour parvenir à revivre
Nous ne recommençons rien à zéro… Et nous devrions oublier cette locution vide de sens.
Sentir que l’on devrait « tout recommencer à zéro », c’est bien souvent se trouver à l’aube d’une opportunité nouvelle, celle d’échanger un mal pour un bien. Oublions cette expression déprimante qui nous fait nous sentir comme des archinulles qui n’arrivent à rien.
Contentons-nous de changer de cap et de tenir nos résolutions.
Tout Recommencer : 4 idées reçues à balayer illico
1. Tout recommencer, c’est impossible
Pour moi, cette phrase toute construite qui se balade dans nos têtes est un excellent exemple des pensées auxquelles nous nous accrochons, qui nous sont confortables bien qu’elles ne nous soient pas bénéfiques.
Le monde qui nous entoure évolue en grande partie dans la continuité, et ne se remet pas en question.
Nous connaissons tous des exemples de grands projets lancés au siècle dernier, qui ne fonctionnent plus aujourd’hui, mais qui continuent d’avancer droit dans le mur (la Sécurité sociale, la SNCF, l’éducation nationale, etc. Il y a aussi des exemples dans le secteur privé : Nokia a disparu du monde des portables parce que la société était partie sur un système d’exploitation et n’a pas su/pu tout recommencer).
Dans nos vies personnelles, c’est parfois pareil.
Nous n’avons pas appris la qualité de nous remettre en question à l’école, rarement dans notre famille et nous en avons tiré la conclusion implicite et inconsciente qu’il est impossible de tout changer.
Dans un sens, ça nous arrange bien.
Car tout recommencer demande des efforts,
à commencer par le travail intellectuel de croire à autre chose que ce à quoi on a toujours cru.
Notre cerveau est paresseux, il aime bien penser ce qu’il a toujours pensé.
Nous sommes paresseuses. Nous aimons bien faire ce que nous savons déjà faire.
Donc, quand nous présentons à notre esprit une idée aussi radicale que : « Il faut tout changer. »,
nous n’avons pas trop à faire pour nous convaincre que c’est impossible.
Rassurées, nous nous disons que nous n’avons pas le choix et nous continuons donc à vivre comme avant.
Comme si on avait dit à l’alpiniste au pied de l’Himalaya : « C’est trop haut »
et qu’il s’était assis en bas en disant : « Ben, oui. C’est vrai. »
Heureusement, il existe des gens qui croient que tout est possible.
Ils font avancer le monde et la science.
On sait maintenant que notre cerveau se régénère,
que ce n’est pas la pente descendante à partir de 25 ans.
Nous avons réellement les capacités d’évoluer et de nous changer.
Alors, tout recommencer : mission impossible ?
Non.
La première chose à faire,
c’est de changer son mode de pensée
et de se mettre non seulement à y croire, mais aussi, à le vouloir.
Changer son vocabulaire, même, peut nous aider à passer d’un vague sentiment de devoir à la toute puissance du pouvoir, comme je l’explique dans cet article: je dois, je peux, je veux.
2. Repartir à zéro, c’est tout perdre
Perdre quoi, exactement ?
Ce qu’on a déjà perdu et qui nous donne envie de tout balancer ?
Il n’y a qu’une chose que nous puissions réellement perdre.
C’est la seule vie dont nous disposions, en la vivant dans la souffrance et le renoncement de soi-même.
Rien ni personne ne dicte que nous méritions moins de bonheur, moins de sérénité que les autres.
Personne n’est né pour prendre ce rôle.
Beaucoup de nous n’ont pas reçu ce dont nous avions besoin dans notre enfance,
mais nous ne sommes plus ces différents êtres que nous avons été.
Nous ne sommes plus ce bébé qui pleurnichait trop (dixit nos parents),
nous ne sommes plus cette ado boutonneuse qui n’intéressait personne (dixit nos souvenirs),
nous ne sommes plus cette jeune mariée enamourée qui n’a pas osé poser ses limites.
Ces personnes font partie de nous, mais elles ne sont pas nous, nous les avons déjà perdues.
Et toi, je te demande, qui es-tu aujourd’hui ?
Es-tu la personne que tu veux être ?
Vis-tu la vie que tu veux vivre ?
J’ai eu envie de pleurer, un jour, quand j’ai lu le récit d’une femme
qui disait qu’elle ne pouvait pas quitter sa maison
parce qu’elle voulait la garder pour ses enfants.
Elle choisissait de rester dans la maltraitance de son conjoint
pour ne pas perdre sa moitié de la maison.
J’espère que ses enfants ne liront jamais cela.
Les témoignages sont nombreux de femmes qui sont parties et qui ont galéré.
Ce n’est pas juste et ce n’est pas facile, c’est vrai.
Mais donner sa vie pour une moitié de maison ?
Avoir le courage de tout recommencer, ce n’est pas tout perdre.
C’est se donner la chance de tout gagner.
3. Je n’en suis pas capable
La peur de ne pas réussir est probablement l’obstacle le plus fréquent.
Mais la peur, c’est une émotion.
Une émotion, c’est une vibration dans notre corps.
On la laisse venir, on se laisse la ressentir, et elle passe.
La peur, ça se déconstruit, ça se surmonte.
(Je donne des techniques pour cela dans mon plan en 3 étapes
que tu peux télécharger gratuitement avec l’un des formulaires sur cette page.)
Nous toutes, adultes, sommes capable de vivre une vie dans le respect
et nous avons toute non seulement les capacités, mais aussi le devoir, de nous prendre en charge.
C’est la spécificité des humains d’avoir des bébés qui sont totalement dépendants de leurs parents…
Mais, une fois adultes, nous avons toutes les aptitudes pour vivre une vie responsable et autonome.
Nous pouvons choisir de ne pas vivre seules, mais nous en sommes capables.
Même quand on a vécu des mois, des années ou des décennies avec quelqu’un qui nous a dit le contraire.
Même quand on nous l’a fait croire depuis l’enfance.
Pour tout recommencer, nous passerons toutes par des hauts et des bas, nous ferons des essais et des erreurs.
Nous serons très douées pour quelque chose et pas géniales pour une autre chose.
Nous nous ferons aider, par notre entourage, par les associations, par l’assistance sociale, par notre voisine ou par notre collègue de travail, par les professionnels, par les forces de l’ordre parfois aussi.
Nous n’avons pas besoin de faire ce chemin seules.
Personne ne gravit l’Himalaya sans aide. Ni sans préparation.
Nous sommes toutes capables de construire notre vie.
Sans compte à rendre et pour notre bonheur.
4. Il faut « sauver les meubles »
La dernière idée reçue que j’aimerais regarder ici est cette idée
qu’il faut essayer de préserver sa vie au plus proche de ce qu’elle a été.
C’est à dire tout recommencer, mais en n’y allant pas franchement,
en s’imposant des contraintes… des contraintes rarement réfléchies.
Qui ne sont justifiées que par le fait que c’est plus ou moins ce qu’on croit et ce que tout le monde semble dire.
En fait, on aimerait faire table rase, mais en s’encombrant d’idées préconçues.
La femme dont j’ai parlé plus haut voulait garder sa maison pour ses enfants.
Je me demande quel attachement les enfants éprouvent pour une maison
dans laquelle ils ont passé leur enfance à voir leur mère maltraitée.
Dans le même style est l’idée de ne pas briser la famille, ou de ne pas priver les enfants de leur père.
Une famille dans laquelle un homme harcèle ou maltraite sa femme n’est pas une famille.
Ce n’est pas la famille dont tu rêvais quand tu t’es mariée,
ce n’est pas la famille que tu souhaites donner comme modèle à tes enfants.
Le père est toujours le père, même quand il n’est plus sous le même toit.
C’est sa responsabilité à lui de créer une relation avec ses enfants. Pas la tienne.
Que penser de l’idée qu’il faut que tout reste pareil pour les enfants ?
Alors que rien n’est pareil.
La chose la plus importante à leurs yeux, le couple parental, se dissout,
et il faudrait que rien ne change ?
Ça ne me semble pas logique.
Le plus important, ce n’est pas leur chambre,
mais la présence affective des adultes de leur vie.
À travers les épreuves.
Ce n’est pas de prétendre que tout est « comme avant ».
Mon cas ne sert pas de référence à tout le monde,
je respecte que chacune fasse ses choix et place ses priorités.
Pour ma part, j’ai attendu plus de trois ans avant de vendre la maison
qui avait été notre maison commune. J’en ai bavé.
Elle était trop grande, elle demandait trop d’entretien et elle me ligotait financièrement.
Y rester ne me poussait pas à renouveler ma manière de vivre ni mes habitudes.
Y rester faisait encore plus ressentir que nous y étions « sans papa »,
ce qui aurait certainement été moins violent dans un cadre différent.
Déménager a été une telle reprise en main de ma vie
que je me demande vraiment pourquoi j’ai attendu si longtemps.
J’aurais aimé entendre des discours
qui me fassent comprendre que les murs importent peu,
l’important c’est où est mon cœur.
Sans prôner la précipitation, je pense qu’il m’aurait été plus utile
d’essayer de bien mettre ma situation à plat,
d’évaluer ce qui était bon et gérable pour moi
et de me lancer sans essayer de « préserver » les acquis de ma vieille vie.
En conclusion
Tout recommencer, c’est possible et beaucoup de femmes l’ont déjà fait.
Mais, quels que soient les changements que l’on fait, on repart rarement de zéro.
Beaucoup de femmes ont décidé de changer leur vie.
Elles ont perdu quelque chose en chemin.
Et elles ont aussi trouvé des compétences nouvelles et d’autres valeurs, bien plus importantes.
Elles n’ont pas oublié tout ce qu’elles avaient appris, elles ont continué de progresser.
Elles ont transformé les épreuves vécues en force.
Les grands plans ne sont qu’une multitude de petits projets empilés les uns sur les autres,
jusqu’à former une montagne aussi haute que l’Himalaya.
Il n’est donc que question de temps, de préparation et de motivation.
Chacune peut et doit apprendre à décomposer son projet en étapes,
à se fixer des objectifs et à les partager,
à tomber et se relever chaque fois que quelque chose ne marche pas,
puis à essayer de nouveau.
Et au bout du chemin, planter son drapeau en haut de la montagne.
Chacune de nous peut apprendre à y croire et à le vouloir.
Il n’y a rien à perdre, juste une vraie vie à gagner.
Et toi, as-tu changé ta vie? Es-tu repartie de zéro?
Quels sont les challenges que tu as rencontrés et comment les as-tu dépassés?
Laisse ta réponse ci-dessous, merci!